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Politique

Benno Bokk Yaakaar - Controverses sur les investitures et la présidence du Sénat : Coups bas pour la haute Chambre - Guerre de positionnement entre Ps et Afp - Présidence : Tanor négocie, Idy joue à cache-cache


Mercredi 22 Août 2012

La répartition des sièges au Sénat divise le Ps et l’Apr. La Coalition Benno bokk yaakaar peine, jusqu’à hier dans la soirée, à arriver à un compromis sur le schéma d’investiture. Pour la présidence de l’institution, Ousmane Tanor Dieng veut l’avoir, mais c’est sans compter avec Idrissa Seck à qui Macky Sall a déjà promis le poste. Les divergences autour du schéma d’investiture et la présidence du Sé­nat risquent de décimer la Coa­lition Ben­no bokk yaakaar (Bby). Jus­qu’avant-hier, veille du dernier délai de dépôt des listes fixé pour hier à minuit, les longs conciliabules entre les différentes formations n’ont pas abouti au «compromis» souhaité. En effet, cette cuisine interne aurait mê-­me fait flop une première fois vendredi dernier. D’après des sources proches de la coalition, les désaccords étaient «profonds» entre le Parti so­cia­liste (Ps) et l’Alliance pour la Ré­publique (Apr), formation du Pré­sident Macky Sall, sur la reconduction du même schéma de partage des postes qui avait prévalu aux Légis­latives du 1er juillet dernier. Les «Verts» de Colo­bane ont refusé cette proposition de la répartition sur la base de quota qui allait donner à l’Apr plus de la moitié des sièges à pourvoir au Sénat. Ainsi, après la réunion très âpre du vendredi, les discussions se sont poursuivies hier sans pour autant dissiper la brouille entre les Socialistes et les Apéristes. IDY-TANOR POUR LA PRESIDENCE DU SENAT Le Quotidien a appris d’ailleurs que ce bras de fer n’est qu’une annonce du mauvais temps qui guette Benno bokk yaakaar sur la formation du dernier nid de postes qu’est le Sénat. La première tempête menace déjà. Il s’agit de course effrénée à la présidence de cette institution à grands enjeux, son occupant devant être le «dauphin» constitutionnel du chef de l’Etat en cas d’empêchement définitif. Des indiscrétions prêtent à Idrissa Seck -quoiqu’il aurait décliné- des am­bitions encore silencieuses, mais surtout stratégiques. Le leader de Rewmi, confie-t-on, avait obtenu la promesse de Macky Sall pour succéder à Pape Diop. Si M. Seck n’avait pas «craché» sur le plat il avait, cependant, conditionné la confirmation par un non-retour du statut de deuxième personnage de l’Etat au président de l’Assemblée nationale. TANOR DECLINE LES AFFAIRES ETRANGERES Seulement, Ousmane Tanor Dieng, apprend-on des mêmes sources, se positionne dans les couloirs. «Il y tient comme à la prunelle de ses yeux au point qu’il est en train de remuer ciel et terre pour y parvenir. Si Tanor a lâché pour Niasse et décidé de ne pas siéger, c’est qu’il y a un autre cadeau promis ou négocié», commente-t-on. Mais d’autres sources sont catégoriques : «S’il y a un poste que le chef de l’Etat voulait confier au Socialiste, c’est bien celui de ministre des Affaires étrangères, le profil étant incontestable.» Tanor a répondu favorablement, mais pour un autre Socialiste, en l’occurrence Serigne Mbaye Thiam. Refus «poli» du Président Sall qui préfèrera finalement Alioune Badara Cissé. Son choix est déjà arrêté : le Sénat ou rien ! Puisque son «éternel rival» a «négocié et obtenu» la présidence de l’Assemblée nationale. Des sources au fait des tractations entre Macky Sall et ses alliés de Bby révèlent que Ousmane Tanor Dieng «s’en est même ouvert au président de la Ré­publique à ce propos». Le leader de l’Apr a «gentiment répondu que la présidence du Sénat est proposée à Idrissa Seck». A-t-il le dernier mot ? Dans tous les cas, le secrétaire général du Ps, susurre-t-on du côté des Socialistes, a «rencontré Idrissa Seck et négocié avec lui le fauteuil». Ce que le maire de Thiès aurait, pour l’heure, décliné. A moins qu’il désiste au dernier moment, Idy est resté campé sur sa position jusqu’aux dernières nouvelles. Il y avait un scénario Moustapha Niasse-Moustapha Cissé Lô pour le Perchoir ; il pourrait y avoir Idy-Ta­nor pour la présidence du Sénat. Mais l’Apr est déjà claire : Elle ne cé­dera pas, cette fois, à un quelconque allié.





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