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Batistuta: « J’ai demandé à mon médecin de me couper les jambes »


Samedi 30 Août 2014

A la retraite depuis 2005, Gabriel Batistuta a raconté à la télévision argentine l’enfer qu’il a vécu après avoir arrêté le football. L’ancien buteur a même pensé à se faire couper les jambes…

Un récit qui fait froid dans le dos. Interrogé par Tyc Sports, une télévision argentine, Gabriel Batistuta s’est confié sur les douleurs qu’il a pu subir après avoir pris sa retraite, en 2005. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bonhomme souffrait. « J’ai arrêté le football du jour au lendemain, je ne pouvais plus marcher, explique-t-il. J’urinais dans mon lit alors que les toilettes étaient à trois mètres, juste parce que je ne voulais pas me lever. Il était 4 heures du matin et je savais que ma cheville allait me faire tellement souffrir. »

La raison de ce mal ? Un corps usé par le football… et les soins subis tout au long de sa carrière. « Mon problème, c’est que je n’ai plus ni cartilage, ni tendons. Mes 86 kilos appuient sur les os. Et un os contre un os, c’est ce qui me faisait mal », explique Batigaol. Un problème que Luca Calamia, un ami journaliste avait révélé, en 2011, comme le relaye So Foot: « Il ne peut pas rester debout plus d’une demi-heure. Toutes les infiltrations qu’il a subies ont complètement déchiré ses tendons », expliquait-il.

« Je ne peux pas raconter cette douleur, c’est impossible de la faire comprendre »

Les douleurs étant insupportables, celui qui est encore le meilleur buteur de la sélection argentine (56 buts) a fait un choix radical. « La douleur aux chevilles était insupportable et j’ai demandé à mon médecin de me couper les jambes. J’avais vu Pistorius et je me disais que c’était la solution, raconte-t-il. Il m’a regardé et m’a dit que j’étais fou. J’ai insisté, je n’en pouvais plus, j’étais tout le temps de mauvaise humeur. Je ne peux pas raconter cette douleur, c’est impossible de la faire comprendre aux gens. »



Au final, son médecin l’a convaincu de ne pas en venir à une solution aussi radicale, et a préféré lui fixé la cheville avec une vis. « Il m’a demandé de choisir sur quelle jambe je voulais le faire, car ce n’était pas possible sur les deux. Cela a été la droite, ça m’était égal, conclut-il, confiant au passage que sa situation s’est depuis améliorée. Désormais je joue au golf, je fais même quelques matchs de football, mais si je ne reçois pas le ballon dans les pieds, je ne bouge pas… »

GFM





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