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Face à la presse, hier, Barthélémy Dias a clairement indiqué : "Je suis cité pour comparaître devant le tribunal correctionnel de Dakar dans l'affaire de la fusillade de Mermoz Sacré coeur. J'avais déjà indiqué à mes collègues députés que cet événement s'est passé avant mon accession à l'Assemblée nationale et, qu'à ce titre, je souhaiterais qu'on lève mon immunité parlementaire pour que j'aille répondre à la justice et pouvoir dire ma part de vérité".
Mais, regrette M Dias "ce que je déplore aujourd'hui c'est que c'est comme s'il y a une volonté de solder des comptes".
Selon lui, cela fait 5 ans que cet événement s'est passé et toutes ces années, les gens avaient oublié ce dossier. Aujourd'hui, fait-il remarquer : "À la veille d'enjeux que tout le monde connaît, il y a une volonté manifeste de certains acteurs politiques de m'isoler parce que considérant que je ne vais pas participer à des enjeux électoraux". Il insiste : "Je voudrais dire que l'ancien régime qui était là avait tout fait pour que je ne participe pas à l'élection de 2012. Ils l'ont réussi mais, ils sont partis. Donc, je voudrais simplement dire que pour l'actuel régime, ceux qui pensent qu'en cherchant à m'isoler ils vont se maintenir au pouvoir pour un second mandat sont en train de faire fausse route".
M. Dias renchérit : "Je voudrais dire aux uns et aux autres que si le droit est dit, je sortirais victorieux de ce combat. Parce qu'aujourd'hui c'est un combat lâche et malhonnête".
Se justifiant, M. Dias reste convaincu que "ce qui s'est passé à la mairie de Mermoz Sacré Coeur n'était pas une soirée dansante, c'était une attaque à main armée et je me suis défendu".
"Je considère que j'ai été lâchement attaqué et c'est ma vie qui était en péril. Je voudrais surtout dire à l'endroit de certains responsables aussi bien du Parti socialiste que de l'Apr, que la justice (sunugaalienne) n'est pas une coordination de l'Apr encore moins une section du Parti socialiste. Ce dossier est un dossier politique", a tonné Barth.
Et de conclure : "C'est la politique qui m'a mis en prison et c'est la politique qui m'a sorti de prison et aujourd'hui c'est pour des raisons politiques que certains considèrent qu'ils peuvent instrumentaliser la justice. Je vais répondre à la justice parce que je suis convaincu que si les magistrats disent le droit, je sortirai vainqueur de ce combat".