Barthelémy Dias à Khalifa Sall: « Quand on n’est pas d’accord, il faut le dire en amont. Le dire en aval c’est, à la limite, contre-productif »

« Je suis un démocrate ; je respecte la position de Khalifa Sall qui a émis une opinion personnelle. Je ne la conteste pas parce que j’ai déjà dit que Khalifa est un grand frère, une référence et un ami pour moi. Ce que le Parti socialiste prend comme engagement nous engage, soit nous sommes des militants du Parti socialiste à part entière…

« Il faut savoir où nous sommes. Aujourd’hui, les décisions du parti socialiste comme, par exemple, son choix d’être membre de Benno Bokk Yaakar, nous engage tous, parce que nous avons tout de même des camarades dans le gouvernement, dans le groupe parlementaire.

« Pour la décentralisation, le Président Senghor était venu avec sa vision, le Président Abdou Diouf avec son Acte 2 et, aujourd’hui, je pense que socialistes que nous sommes, nous sommes mal placés pour mettre en cause le pouvoir discrétionnaire du chef de l’État Macky Sall de vouloir définir la politique de la nation, en l’occurrence sur le volet décentralisation et en faisant des propositions.



« Je rappelle que quand on n’est pas d’accord, il faut le dire en amont. Le dire en aval c’est, à la limite, contre-productif ».



(Extrait d'un entretien du journal Le Quotidien)