Auditionné par le doyen des juges suite à sa plainte contre X: Farba traque les violeurs du secret de son enquete à la Crei

Farba Sengor a attaqué. Selon l'Obs, il se veut une attaque musclée sans être suicidaire. Cette attaque là est minutieusement calculée. Pour le lieutenant de l'ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, il  sera question d'accélérer la cadence sans risque d'entrer dans une impasse. Pour ce faire, il avait dans la traque des biens mal acquis, saisi Dame justice non pas d'une citation directe, mais d'une plainte contre X pour divulgation des secrets de l’enquête datant du mois d’aout 2012.  Déposée à la table du doyen des juges d'instruction près du tribunal hors classe de Dakar, Mahawa Semou Diouf, Farba Senghor a été, 23 mois après sa démarche judiciaire, entendu hier lundi par le juge du premier cabinet. A sa sortie du bureau du magistrat-instituteur qu'il qualifie de " divulgation de secrets de l'enquete" sont parus dans le journal  "L'As", tenu à préciser qu'il n'a pas porté plainte contre ledit journal. Mais, il est revenu sur le pourquoi de sa plainte, qui est partie de l'édition n° 2066 du mardi 7 aout 2012 du journal " L'As". Le journal avait, explique-t-il, publié les minutes des auditions des responsables libéraux par la Section de recherches de la gendarmerie. Un papier qui, se plaint-il, avait étalé sur la place publique la fortuite des responsables libéraux auditionnés dont lui-même. Ce, sur la base de l’enquête qui a été faite au niveau de la gendarmerie.
Toujours dans son explication dans les colonnes de l'Obs, Farba poursuit en fustigeant le fait que le lendemain de cette publication, dans l'édition n°2068 du jeudi 9 aout 2012, le journal est revenu à la charge en révélant ses biens et ceux de l'ancien président de l'assemblée nationale, Pape Diop. " Nous étions entendus sur Procès verbal à la demande du procureur de la République à l'époque par la Section des recherches, le 31 mai 2012. Et, le journal "L'as" a publié deux numéros spéciaux sur nos éditions et notamment sur nos fortunes", se désole-t-il. Mais dit "Je crois à la justice sénégalaise. La justice marche comme elle est. Mais je me réjouis que cette affaire ne soit pas classée sans suite et je suis très fier de la justice sénégalaise qui a remis en scelle cette affaire."
A ses frères libéraux, il lance: "Quand nous sommes chargés par l'Etat dans le cadre de la traque des biens mal acquis et que je trouve une faille dans laquelle je m'engouffre, je crois que tous les responsables du Pds devraient s'y engouffrer pour combattre le système. Ils ne doivent pas rester chez eux en disant que c'est une affaire de Farba Senghor parce que c'est lui qui a porté plainte. Il ne faut pas attendre qu'on écrase pour crier... On devrait être soutenu par les autres et se battre. C'est cela la politique. Je déplore l'attitude de ces responsables du Pds qui doivent se battre politiquement parce que nous sommes poursuivis politiquement. C'est une bataille politique.