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Politique

Audit réclamé de Pape Diop, Mamadou Seck et Ousmane Masseck Ndiaye: Wade a l'oeil sur Guiss Guiss


Mercredi 9 Mai 2012

Abdoulaye Wade solde ses comptes avec ses anciens collaborateurs entrés en dissidence en demandant l’audit de l’Assemblée nationale, du Sénat et du Conseil économique et social.
L’affaire prend des allures de règlement de comptes. Le communiqué de l’ancien président de la République signé par Serigne Mbacké Ndiaye est une guerre dé clarée aux dissidents libéraux. Sur ce fait, le texte du porte-parole de Abdoulaye Wade, admis encore dans sa proximité, n’épouse aucune équivoque: «Après le président de République et son Gouver nement, (donc tous les ministres), l’Assemblée nationale, le Sénat et le Conseil économique et éocial de vraient suivre.» L’expression «donc tous les ministres» a une signification symbolique : Karim Wade, qui gérait un portefeuille énorme, est inclus bien sûr dans les ministères à auditer. Cette précision est nécessaire dans ce contexte qui rapproche son fils de plus en plus de la justice.

En décodé, Abdoulaye Wade ne veut pas sombrer seul dans les audits qui passionnent tant les Sénégalais salement étreints par les difficultés de la vie. Il n’acccepte pas encore une éventuelle convocation de son fils, tout en sachant que ces trois personnalités de l’Etat gèrent des fonds politiques. L’idylle avec les anciens piliers de son régime a tourné à l’aigre, à la désillusion et au divorce. Il les invite donc au bûcher. Wade ne serait-il pas ravagé par la colère provoquée par la création de la coalition Bokk Guiss Guiss ? Pape Diop, encore président du Sénat, Mamadou Seck, président de l’Assemblée nationale et Ousmane Masseck Ndiaye, président du Con seil et économique, gardent encore leurs…pouvoirs totalement façonnés pour eux…par lui. Il tient à son honneur. Mais les railleries continuent. Serigne Mbacké Ndiaye insiste pour prouver la bonne foi de son candidat battu lors de la dernière Prési dentielle. «Il est évident qu’un chef d’Etat ne peut être poursuivi que pour haute trahison. Mais en ce qui concerne le président Wade, il s’offre pour être audité. Il demande également à ce que son régime subisse le même sort et ceci de 2000 à 2012», rappelle le porte-parole du chef de l’Etat déchu.

Cette fois-ci, il a revu ses cours de droit. «Viscéralement» lié à l’audit de son système, Abdoulaye Wade insiste aussi pour que la gestion de ses prédécesseurs soit passée au peigne fin. Malgré la prescription des faits. «Après cette première phase d’autres audits suivraient, il s’agirait de la gestion du pays de 2000 à 1980 et de 1980 à 1960. Certains parlent déjà de faits prescrits, mais ces audits auront le mérite d’éclairer l’opinion», espère Abdoulaye Wade. Quoi encore ?

Ces sorties montrent sa répugnance à rester dans le silence… sans doute parce que la caméra n’est plus sur lui. Or la caméra ne doit jamais le quitter. Cette communication reste son barrage contre le temps, l’oisiveté et surtout la déchéance du pouvoir qu’il n’arrive pas encore à intégrer dans son quotidien. A force de vouloir exister médiatiquement, est né cet ex-chef de l’Etat prêt à livrer sur le bûcher d’anciens collaborateurs qui ont préféré donner une nouvelle trajectoire à leur carrière. Wade serait-il hanté par les fantômes des salons surdorés du Palais ?
LEQUOTIDIEN.SN






1.Posté par iba le 09/05/2012 17:31
Nous ne voulons que la justice. Que la famille rendre tout simplement ce qu'ils ont pris malhonnetement. Il faut récupérer les biens mal acquis....

2.Posté par max le 09/05/2012 17:34
Il est temps que Macky Sall trouve les moyens de calmer Abdoulaye Wade en le mettant face à ses responsabilités. Il faut réveiller le jeu, il est temps que les voleurs rendent des comptes.

3.Posté par vieux le 09/05/2012 17:38
Wade reste au Sénégal pour emmerder Macky Sall de grace laisse ton petit fils travailler et rend nous notre argent que tu as dilapidé de gauche à droite.

4.Posté par niang le 09/05/2012 18:44
Wade se respecter et faire comme les présidents DIOUF et SENGHOR qui se sont retirés en toute élégance de la vie politique pour mettre le président que les sénégalais se sont choisie. Papis soit digne.

5.Posté par DELO SI XEL YI le 10/05/2012 05:50
A quoi ça sert, ce bruit quotidien et assourdissant sur ces scandales qui ne seront jamais éclaircis ni conduits à leurs termes faussement attendus? Au lieu de perdre du temps à poursuivre des "voleurs" dont on suspecte la culpabilité à leurs positions institutionnelles et aux biens acquis à cette occasion, ne serait-il pas plus intelligent de les convaincre de rapatrier ces milliards partis dormir dans des comptes étrangers ou transformés en ressources de financement de projets lucratifs dans des pays moins regardants sur l'origine douteuse de fonds frais, disponibles et accessibles? Quel est le pays du tiers-monde qui a réussi cette opération de "rapatriement judiciaire" des fonds dérobés? Les cas du Nigeria et du Zaïre devraient faire réfléchir. Quant aux pays asiatiques et sud américains, l'expérience montre qu'ils parient plus sur le "nationalisme des prédateurs" plutôt que sur un juridisme politique inopérant qui finit par anesthésier les investisseurs étrangers, par défaut de partenaires nationaux. Trouvons une formule qui ne légitime pas le vol et ne fiche pas la trouille aux investisseurs nationaux potentiels, même s'ils se sont enrichis scandaleusement à la faveur de leur mission à la tête d'institutions. Comment Moustafa Niasse, Abdou Diouf, Babacar Ba,Assane Diagne, Adrien Senghor, Habib Thiam, Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, Cheikh Tidiane Sy, Ousmane Ngom, Macky Sall et Karim Wade auraient-ils pu avoir tout ce qu'ils ont acquis aujourd'hui sans leurs positions ...

6.Posté par DELO SI XEL YI le 10/05/2012 05:52
Au lieu de perdre du temps à poursuivre des "voleurs" dont on suspecte la culpabilité à leurs positions institutionnelles et aux biens acquis à cette occasion, ne serait-il pas plus intelligent de les convaincre de rapatrier ces milliards partis dormir dans des comptes étrangers ou transformés en ressources de financement de projets lucratifs dans des pays moins regardants sur l'origine douteuse de fonds frais, disponibles et accessibles? Quel est le pays du tiers-monde qui a réussi cette opération de "rapatriement judiciaire" des fonds dérobés? Les cas du Nigeria et du Zaïre devraient faire réfléchir. Quant aux pays asiatiques et sud américains, l'expérience montre qu'ils parient plus sur le "nationalisme des prédateurs" plutôt que sur un juridisme politique inopérant qui finit par anesthésier les investisseurs étrangers, par défaut de partenaires nationaux. Trouvons une formule qui ne légitime pas le vol et ne fiche pas la trouille aux investisseurs nationaux potentiels, même s'ils se sont enrichis scandaleusement à la faveur de leur mission à la tête d'institutions. Comment Moustafa Niasse, Abdou Diouf, Babacar Ba,Assane Diagne, Adrien Senghor, Habib Thiam, Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, Cheikh Tidiane Sy, Ousmane Ngom, Macky Sall et Karim Wade auraient-ils pu avoir tout ce qu'ils ont acquis aujourd'hui sans leurs positions administratives et politiques respectives? Arrêtons de nous insulter et demandons-leur d'utiliser leurs moyens gigantesques à financer la lutte contr...

7.Posté par DELO SI XEL YI le 10/05/2012 05:54
Trouvons une formule qui ne légitime pas le vol et ne fiche pas la trouille aux investisseurs nationaux potentiels, même s'ils se sont enrichis scandaleusement à la faveur de leur mission à la tête d'institutions. Comment Moustafa Niasse, Abdou Diouf, Babacar Ba,Assane Diagne, Adrien Senghor, Habib Thiam, Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, Cheikh Tidiane Sy, Ousmane Ngom, Macky Sall et Karim Wade auraient-ils pu avoir tout ce qu'ils ont acquis aujourd'hui sans leurs positions administratives et politiques respectives? Arrêtons de nous insulter et demandons-leur d'utiliser leurs moyens gigantesques à financer la lutte contre le chômage des jeunes, l'habitat insalubre, l'agriculture, l'élevage, l'éducation et tous les projets rentables de stabilité sociale, économique et...politique! Je m'excuse d'avance si je heurte la sensibilité "moralisatrice" de quelqu'un d'entre les lecteurs. Mon souci est de réfléchir au lieu de participer à la meute de poursuivants qui ne voient même pas qu'ils sont utilisés à "haïr et descendre" des gens qu'on leur désigne mais sur qui ils n'ont aucune prise. Patriotiquement, un compatriote préoccupé!

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