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"Quelqu'un à juger"
Pour Aurélia Gilbert, membre de l’association, la capture d’Abdeslam signifie qu’un membre de premier plan ayant participé à ces actes terroristes va devoir répondre de ses actes : "Jusqu’à présent, on n’avait que des seconds couteaux", déplore-t-elle. Elle ajoute encore : "Là, on a quelqu’un de présent sur le site. Les victimes des terrasses et leurs proches vont avoir quelqu’un à juger".
Une arrestation attendue depuis 126 jours maintenant.
Salariée du Bataclan, elle ne cache pas son "soulagement" : "On est content qu’il ne soit pas retourné en Syrie pour être abattu par un drone américain. On est une démocratie et il y aura un procès".
Caroline Langlade, vice-présidente de "Life for Paris", explique : "Ca veut dire qu’il pourra répondre de ses actes. Il est important qu’il y ait quelqu’un de vivant au procès sur le banc des accusés. Cela va donner un tout autre sens". Présente le 13 novembre au Bataclan, Caroline Langlade affirme que la capture de Salah Abdeslam va permettre "d’essayer de comprendre ce qui peut se passer dans la tête de cette jeunesse française et belge qui se radicalise".
Une preuve, dit-elle, que l’Etat "ne se laisse pas faire".
"Soulagement !"
Du côté de Me Mehana Mouhou, avocat des victimes du Stade de France et du Bataclan, même son de cloche : "Soulagement !". Le magistrat affirme maintenant que les victimes "espèrent que les autorités belges acceptent qu’il soit remis à la France au plus vite sans faire d’obstacle".
Les attentats du 13 novembre 2015, à Paris et Saint-Denis, ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés. Aujourd’hui, 4.000 personnes sont considérées comme victimes de ces attentats, directement ou non.
YAHOO