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International

Arabie saoudite: l’ombre du 11 septembre 2001 plane sur la visite d’Obama


Mercredi 20 Avril 2016

Le président américain Barack Obama est en visite officielle en Arabie saoudite ce mercredi 20 avril. A Riyad, il doit s’entretenir avec le roi Salman, alors que ces derniers jours, à Washington, un débat fait rage autour d’un projet de loi relatif aux attentats contre les tours du World Trade Center et le Pentagone le 11 septembre 2001. Le texte pourrait en effet établir une responsabilité de l’Arabie saoudite dans cet événement, et ainsi permettre aux familles de victimes de poursuivre le royaume pour réclamer des dédommagements considérables. Ce dernier a déjà prévenu que si cette loi était votée, il prendrait des mesures de représailles économiques.


Arabie saoudite: l’ombre du 11 septembre 2001 plane sur la visite d’Obama

Depuis 15 ans, le rôle de l’Arabie saoudite dans les attentats du 11 septembre 2001 n’a jamais été démontré. Mais on sait qu’Oussama Ben Laden, le chef d’al-Qaïda, était d’origine saoudienne, tout comme 15 des 19 pirates de l’air. Quant au Français Zacarias Moussaoui, qui aurait lui aussi dû faire partie des kamikazes, il avait assuré que la famille royale saoudienne avait largement financé al-Qaïda  dans les années 1990.

Si la Maison Blanche a manœuvré ces dernières semaines pour que la loi mettant en cause l’Arabie saoudite ne passe pas devant le Congrès, la polémique n’est cependant pas prête de s’éteindre.

Dans le rapport de la Commission d’enquête américaine, 28 pages sont restée confidentielles. Contiennent-elles des éléments à charge ? La Maison Blanche dit vouloir privilégier la diplomatie plutôt que de passer devant des tribunaux. Car remettre en cause le principe de l’immunité des Etats créerait un précédent dangereux, et les Etats-Unis pourraient à leur tour être attaqués en justice sur d’autres dossiers.

Barack Obama a ainsi dit qu’il apposerait son veto si la loi devait être votée. Cela pourrait calmer les dirigeants saoudiens, qui menacent déjà de représailles économiques, par exemple en vendant les bons du trésor américain et les avoirs qu’il possède aux Etats-Unis à hauteur de 750 milliards de dollars.

RFI




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