Autres articles
-
8ème édition du Grand Prix SENICO : Dernier tour du concours international, les lauréats font frissonner l’assistance avec leurs belles voix
-
[ 🛑DIRECT ] Grand Prix SENICO de Récital de Coran 2024 : Concours International
-
Short stay of Maodo Malick Mbaye in Banjul
-
Audio- Amadou Ba avoue avoir corrompu le Conseil constitutionnel
-
Annulation du décret de Macky Sall : on sait pourquoi le magistrat Cheikh Ndiaye n’a pas siégé
Convocation, arrestations, détenions: le «tout répressif» en vigueur Sénégal, sous, Macky Sall, est encore une fois dénoncé par les organisations de défense des droits de l’homme.
Amnesty est monté au créneau pour faire le bilan des trois années d’exercice du pouvoir du président Macky Sall, marquées par des violations multiples des droits de l’homme, avec notamment le recours abusif des articles 80 et 254 du Code pénal. «Des atteintes répétées à la liberté d’expression et à la liberté de rassemblement et de manifestations pacifiques ont été notées au cours des trois dernières années. La justice a souvent été utilisée pour régler les différends avec l’opposition politique, avec un usage abusif des articles 80 et 254 du Code pénal qui répriment tout un ensemble de délits liés à l’ordre public et à la sûreté de l’Etat et le délit d’offense au chef de l’Etat», a déploré Seydi Gassama, dans le quotidien L’Observateur. Selon lui «Le président Macky Sall a également pris la décision de réactiver la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), une juridiction d’exception créée en 1981 et qui poursuit à ce jour, de façon exclusive, des dignitaires du régime d’Abdoulaye Wade». Enfin, le directeur exécutif d’Amnesty international/Sénégal d’inviter le chef de l’Etat à «prendre l’initiative d’un dialogue constructif, à réformer la Crei ou à créer une nouvelle cour respectueuse des droits humains pour poursuivre le délit d’enrichissement illicite».
Amnesty est monté au créneau pour faire le bilan des trois années d’exercice du pouvoir du président Macky Sall, marquées par des violations multiples des droits de l’homme, avec notamment le recours abusif des articles 80 et 254 du Code pénal. «Des atteintes répétées à la liberté d’expression et à la liberté de rassemblement et de manifestations pacifiques ont été notées au cours des trois dernières années. La justice a souvent été utilisée pour régler les différends avec l’opposition politique, avec un usage abusif des articles 80 et 254 du Code pénal qui répriment tout un ensemble de délits liés à l’ordre public et à la sûreté de l’Etat et le délit d’offense au chef de l’Etat», a déploré Seydi Gassama, dans le quotidien L’Observateur. Selon lui «Le président Macky Sall a également pris la décision de réactiver la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), une juridiction d’exception créée en 1981 et qui poursuit à ce jour, de façon exclusive, des dignitaires du régime d’Abdoulaye Wade». Enfin, le directeur exécutif d’Amnesty international/Sénégal d’inviter le chef de l’Etat à «prendre l’initiative d’un dialogue constructif, à réformer la Crei ou à créer une nouvelle cour respectueuse des droits humains pour poursuivre le délit d’enrichissement illicite».