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L’ancien Président malien déchu, Amadou Toumani Touré (Att) est depuis jeudi, dans la soirée, à Dakar. Att, comme on le surnomme, vient en exilé. Son départ pour Dakar est rendu possible grâce à un accord entre le chef de l’ex-junte, le capitaine Amadou Sanogo et la médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Le successeur de Alpha Omar Konaré, accompagné de sa famille, vient ainsi allonger la liste des chefs d’Etat africains qui ont choisi Dakar comme terre d’exil. La capitale sénégalaise semble devenir maintenant la destination favorite des anciens présidents d’Afrique en quête de refuge.
D’abord, le ballet a été ouvert par le premier Président camerounais, Amadou Ahidjo mort en 1989 à Dakar où il vivait en exil depuis la tentative de coup d’Etat perpétrée le 6 avril 1984 par des militaires dans son pays. M. Ahidjo a été suivi du Tchadien, Hissène Habré, qui, lui, continue toujours de se la couler douce dans la capitale sénégalaise alors qu’il est poursuivi par des victimes de son régime et des organisations de défense des droits de l’Homme pour crimes contre l’humanité. Habré a dirigé son pays de 1982 à 1990, jusqu’à ce qu’il soit renversé par l’actuel Président, Idriss Déby Itno. Depuis lors, il continue de jouir de son confortable exil dans le populeux quartier de Ouakam.
Après ces deux anciens chefs d’Etat, Amadou Toumani Touré vient donc grossir le rang de ceux qui mènent une vie de président en exil dans la capitale sénégalaise. Vivant jusque-là dans la clandestinité, depuis sa chute brutale du pouvoir, Att avait fini par se réfugier à l’ambassade du Sénégal à Bamako, au moment où ses ex-compagnons au pouvoir font l’objet d’arrestations.
Celui qui avait été accueilli avec tous les honneurs en 1991 pour avoir chassé du pouvoir, le dictateur Moussa Traoré, avant de briguer la magistrature suprême en 2002, subit aujourd’hui presque le même sort que le successeur de Modibo Keita.
Att a rejoint donc le club des anciens chefs d’Etat avec un certain… Abdoulaye Wade qui a perdu le pouvoir un soir d’un 25 mars 2012.
SENEWEB.COM
D’abord, le ballet a été ouvert par le premier Président camerounais, Amadou Ahidjo mort en 1989 à Dakar où il vivait en exil depuis la tentative de coup d’Etat perpétrée le 6 avril 1984 par des militaires dans son pays. M. Ahidjo a été suivi du Tchadien, Hissène Habré, qui, lui, continue toujours de se la couler douce dans la capitale sénégalaise alors qu’il est poursuivi par des victimes de son régime et des organisations de défense des droits de l’Homme pour crimes contre l’humanité. Habré a dirigé son pays de 1982 à 1990, jusqu’à ce qu’il soit renversé par l’actuel Président, Idriss Déby Itno. Depuis lors, il continue de jouir de son confortable exil dans le populeux quartier de Ouakam.
Après ces deux anciens chefs d’Etat, Amadou Toumani Touré vient donc grossir le rang de ceux qui mènent une vie de président en exil dans la capitale sénégalaise. Vivant jusque-là dans la clandestinité, depuis sa chute brutale du pouvoir, Att avait fini par se réfugier à l’ambassade du Sénégal à Bamako, au moment où ses ex-compagnons au pouvoir font l’objet d’arrestations.
Celui qui avait été accueilli avec tous les honneurs en 1991 pour avoir chassé du pouvoir, le dictateur Moussa Traoré, avant de briguer la magistrature suprême en 2002, subit aujourd’hui presque le même sort que le successeur de Modibo Keita.
Att a rejoint donc le club des anciens chefs d’Etat avec un certain… Abdoulaye Wade qui a perdu le pouvoir un soir d’un 25 mars 2012.
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