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A l’en croire, la situation qui prévaut dans certains pays comme le Nigéria, le Cameroun et le Niger, suite aux exactions de Boko Haram est préoccupante.
«8 200 personnes sont tuées au Nigéria et des droits fondamentaux sont attaqués», informe-t-il.
Sur la liberté d’expression, Alioune Tine dit être inquiet du fait que «dans 21 pays africains, des marches sont interdites, dont le Sénégal alors qu’avec l’alternance intervenue en 2 000, il a été félicité partout à travers le monde».
Pour se faire, le Directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre suggère aux tenants du pouvoir actuels, de ne pas mépriser les organisations des droits de l’homme, au contraire, de prendre en compte leurs suggestions.
Alioune Tine est d’avis qu’«il faut aujourd’hui prendre au sérieux la question de la refondation de la république.
«Je suis pour le temps du Dialogue, de la construction, d’un espace de dialogue, bref construire du solide pour les générations à venir».
En ce qui concerne le référendum, il a souligné qu’«il fallait un temps nécessaire pour organiser le dialogue entre les différents acteurs, avant d’en arriver là».
IGFM
