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Tous les coups semblent maintenant permis entre le pouvoir et le Pds, depuis l'instauration de la Cour de répression de l'enrichissement illicite; c'est du moins l'impression qui se dégage depuis lors, et Aïda Mbodj vient de nous en donner une parfaite illustration en interpellant, à l'Assemblée Nationale, Abdou Latif Coulibaly à propos d'une affaire de détournement de vivres de soudure qu'il avait largement couvert en son temps.
«Nous ne sommes pas contre les audits mais ils ne doivent pas être arrêtés à une catégorie de personnes. Vous aviez révélé dans le journal Sud un gros scandale sur le riz en 2002. A l’époque, le griot qui a joué les intermédiaires entre le ministre en question et le fournisseur avait même récolté 152 millions de francs Cfa" a rappelé la députée libérale
Pour ceux qui l'ignoraient, l'épisode dont Aïda Mdodj fait allusion, coïncide avec le passage de Aminata Tall au ministère de la Famille et de la Solidarité nationale. Et Aïda Mbodj de rappeler que notre confrère et actuel ministre en charge de la bonne gouvernance Latif Coulibaly (présent dans la salle), journaliste d’investigation au moment des faits, s'émouvait des conditions dans lesquelles la passation d'un marché de gré à gré pour l'achat de milliers de tonnes destinées au monde rural, s'était tenue. Le marché, qui se chiffrait à plusieurs centaines de millions de francs Cfa, avait été attribué sans appel d’offres à un fournisseur que d’aucuns qualifiaient de très proche de l’ancienne mairesse de Diourbel et actuelle secrétaire générale de la Présidence de la République...
seneweb
«Nous ne sommes pas contre les audits mais ils ne doivent pas être arrêtés à une catégorie de personnes. Vous aviez révélé dans le journal Sud un gros scandale sur le riz en 2002. A l’époque, le griot qui a joué les intermédiaires entre le ministre en question et le fournisseur avait même récolté 152 millions de francs Cfa" a rappelé la députée libérale
Pour ceux qui l'ignoraient, l'épisode dont Aïda Mdodj fait allusion, coïncide avec le passage de Aminata Tall au ministère de la Famille et de la Solidarité nationale. Et Aïda Mbodj de rappeler que notre confrère et actuel ministre en charge de la bonne gouvernance Latif Coulibaly (présent dans la salle), journaliste d’investigation au moment des faits, s'émouvait des conditions dans lesquelles la passation d'un marché de gré à gré pour l'achat de milliers de tonnes destinées au monde rural, s'était tenue. Le marché, qui se chiffrait à plusieurs centaines de millions de francs Cfa, avait été attribué sans appel d’offres à un fournisseur que d’aucuns qualifiaient de très proche de l’ancienne mairesse de Diourbel et actuelle secrétaire générale de la Présidence de la République...
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