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Société

Agression mortelle : La partie de poker vire au drame


Mardi 10 Février 2015

Tout est parti d’un problème d’argent et non de téléphone portable entre les deux garçons. On ignore cependant lequel des deux antagonistes devait du fric à son prochain. Mais, force est de constater que Papa et El hadji Oumar ont échangé des propos durs avant de décider de solder leurs comptes à manches retroussées. Le mobile du crime, selon nos sources, serait lié à une partie de jeu de poker sur une table de babyfoot avec une mise de pognon.
Papa brandit alors un couteau et charge violement son compagnon. Il agite l’arme blanche, profite de la mauvaise posture d’El hadji Oumar et lui flanque un coup à la cuisse droite. Le poignardé accuse tout de même le coup, mais il continue la bagarre et tente de prendre le dessus sur le détenteur du couteau. Celui-ci esquive la tentative de son bagarreur et sévit à nouveau sur une autre partie de la même cuisse.
Ainsi, il abandonne le couteau planté dans la jambe de l’ancien tailleur reconverti en vendeur et prend la clef des champs, histoire de parer à toute éventualité d’un lynchage en règle par la foule de personnes venues aux nouvelles.

Très mal en point, nous renseignent toujours nos informateurs, El hadji Oumar renonce à la bagarre, s’écroule brusquement et se tortille de douleurs au sol comme un ver de terre tout en se tenant la jambe atteinte. Il pousse des gémissements et commence à se vider de son sang par flots. A la vue de la marre de sang, indiquent des témoins, des passants accourent et se mettent au chevet du blessé. Tandis que d’autres quittent en catastrophe les lieux du pugilat pour aller alerter les parents du jeune El hadji Oumar. Lesquels débarquent, toutes affaires cessantes, et tentent de s’enquérir de l’état de santé de leur fils. Qui a été toutefois évacué d’urgence dans uneclinique du coin pour bénéficier de premiers soins.
Du fait de la gravité des deux blessures béantes et profondes du vendeur avec forte hémorragie externe, nous soufflent toujours nos informateurs, les blouses blanches recommandent l’évacuation immédiate du jeune garçon à l’hôpital Roi Baudouin de la ville de Guédiawaye. Mais, ne disposant pas de liquidités, les accompagnateurs du poignardé affrètent une charrette et conduisent El hadji Oumar au centre hospitalier de la localité. Le médecin de garde – sachant que les compagnons du jeune homme n’ayant pas le sou – puise dans ses poches un billet de 10 mille francs et achète quelques médicaments avec lesquels il tente d’appliquer des points de suture sur les plaies profondes et béantes du jeune homme aux fins de lui sauver la vie. Mais, face à la forte hémorragie externe, la blouse blanche se ravise et suggère aux accompagnateurs du vendeur d’acheminer celui-ci à l’hôpital du camp militaire des parachutistes de Thiaroye sis à Pikine. Mais, le jeune El hadji Oumar – ayant perdu abondamment de sang et luttant contre la mort – finit par baisser la garde devant la grande faucheuse avant de rendre le dernier soupir. Son corps sans vie est alors acheminé à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec pour les besoins d’une autopsie devant aboutir à l’établissement d’un certificat de genre de mort. On ignore toutefois si c’est la police de la commune de Wakhinane Nimzath ou le commissariat de Guédiawaye va diligenter l’enquête. Mais, on en saura davantage à l’établissement des résultats de l’autopsie.

Des investigations sont engagées aux fins de tirer l’affaire au clair et surtout de débusquer le présumé meurtrier, Papa Sow, alias Kaïré, toujours en fuite. On apprend que sa mère a été interpellée par les limiers.
Grand Place





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