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Affaire des écoutes en France : Nicolas Sarkozy dans la tourmente


Jeudi 7 Mai 2015

La chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris a validé, jeudi 7 mai, la procédure de l’affaire « des écoutes ». Les enregistrements compromettants pour Nicolas Sarkozy pourront donc être exploités par les juges.

Nouveau coup de tonnerre dans le ciel de l’ancien président. La chambre d'instruction de la cour d’appel de Paris a validé, jeudi 7 mai dans la matinée, la procédure de l’affaire « des écoutes ».
Dans celle-ci, Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption et trafic d’influence actifs et recel de violation du secret professionnel.
Comment en est-on arrivé là ?
L’ancien chef de l’état est soupçonné d’avoir fait pression, l’année dernière, sur le haut magistrat Gilbert Azibert via son avocat M.Thierry Herzog. Le but ? Essayé d’influencer une décision de la Cour de cassation dans le cadre de l’affaire Bettencourt. Contre ce service, Nicolas Sarkozy aurait affirmé pouvoir user de ses relations pour offrir au magistrat un poste haut placé à Monaco.
Sur quoi se fonde le dossier ?
La base du dossier se fonde sur les conversations enregistrées entre Nicolas Sarkozy et M.Herzog alors que l’ex-président était placé sur écoutes suite à des accusations de financement libyen se rapportant à sa campagne présidentielle de 2007.
Par exemple et comme le rapporte le quotidien Le Monde, un enregistrement en date du 30 janvier 2014 laisse entendre M.Herzog se féliciter du travail de Gilbert Azibert : « Il a eu accès à l’avis qui ne sera jamais publié du rapporteur (…) Cet avis conclut au retrait de toutes les mentions relatives à tes agendas (…) Tu sais que là, c’est du boulot… ». Moins d’un mois plus tard, M.Herzog, dans une nouvelle conversation, précise : « Il avait rendez-vous avec un des conseillers pour bien lui expliquer ce qu’il faudrait… Il me dit, tu peux dire au président que je suis optimiste. Je lui ai dit qu’après tu le recevrais ».
Vers un pourvoi en cassation ?
Me.Paul-Albert Iweins, avocat de Thierry Herzog, a commenté la décision de la cour d’appel de Paris : « Contrairement à ce que nous pouvions légitimement espérer, la cour n’a pas fait droit à l’essentiel de nos moyens de nullité, à une seule exception, déplore-t-il. Nous allons immédiatement former un pourvoi en cassation contre cette décision qui d’ailleurs est non seulement critiquable au regard du droit mais également des principes dégagées par la Cour européenne des droits de l’homme ».
Durant toute la procédure, l’ancien président et son avocat Me Thierry Herzog, lui aussi mis en examen, contestaient fermement la légalité des écoutes à l’origine de l’enquête.

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