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Opinion

Affaire de la vidéo du policier corrompu: Le journaliste doit-il révéler ses sources ?


Jeudi 28 Juillet 2016

Le site d'informations générales du Groupe Futurs médias a pris le prétexte de la vidéo incriminant un agent de la police corrompu par des jeunes filles pour revenir sur les devoirs, responsabilités, risques… du journaliste du traitement à la diffusion de l’information. Une démarche qui met en scelle plusieurs aspects du journalisme, dont la source, appelée aussi secret professionnel.
En ce sens, igfm est en entré en contact avec les responsables du Synpics et a revient sur la charte qui régit le métier de journalisme au Sénégal.
Ibrahima Khalil Ndiaye, secrétaire général du Synpics
«C’est regrettable, si Seydina Aliou Mbow, administrateur et gérant de la page facebook de Sénégal7 auditionné dans le cadre du policier pris en flagrant délit de corruption par des personnes qui l’ont filmé à l’aide de leur téléphone portable a contribué à l’identification de ses sources. Il est impératif dans ce cas précis de clarifier le débat. C’est-à-dire voir si celui qui a été convoqué et auditionné en l’occurrence, Seydina Aliou Mbow, est journaliste. Il peut arriver des cas où le journaliste soit torturé physiquement ou psychologiquement pour lui soutirer des informations. Ce qui ne devait pas être le cas comme stipule l’article 11 de la Charte du journalisme. Les vrais journalistes sont préparés à ne pas céder à la pression et savent qu’ils doivent à tout prix protéger leurs sources», a déclaré le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics).
Ce que dit la Charte sur la divulgation des sources au Sénégal
Au Sénégal, comme partout ailleurs dans le monde, le citoyen a droit à une information exacte, pluraliste et impartiale. En effet, ce droit ne peut être réalisé sans l’existence d’une presse libre, indépendante, plurielle et forte jouant pleinement sa fonction de « chien de garde » du système démocratique.
Par conséquent, le journaliste a une responsabilité particulière dans l’exercice de son métier et doit veiller à respecter les principes qui fondent sa profession. Parmi ces principes figure, la protection des sources d’information des journalistes, appelée aussi «secret professionnel», qui est la base de la déontologie du journalisme et de la liberté de la presse.
Parce qu’elle permet aux journalistes la vérification des faits, auprès de personnes qui acceptent de leur parler bénévolement à condition que leur identité ne soit pas divulguée. Dans ce cas, le journaliste est soumis à des devoirs et des responsabilités qui ne lui permettent pas de mettre en danger ses sources.
Au Sénégal, la Charte des journalistes en son article 11 interdit au journaliste de divulguer ses sources et demande de «Garder le secret professionnel et ne pas divulguer ses sources d’information devant quelque instance que ce soit, sauf si la source a volontairement trompé le journaliste; ne faire recours à des sources anonymes que dans des cas exceptionnels…»
Mais cela ne semble pas être respecté par les autorités policières de notre cher Sénégal qui à chaque fois qu’un journaliste est convoqué, leur première et seule question est de lui demander de dévoiler ses sources. Ce qui serait alors pour lui une trahison non seulement de ses sources mais un danger pour elles comme le stipule la dite charte.
Aussi, la Constitution du Sénégal du 22 janvier 2001 en son article 8 garantit et protège la liberté de la presse qui ne peut être une réalité si les journalistes sont contraints de révéler leurs sources.
En clair, le journaliste ne doit pas être obligé de révéler leurs sources d’information ou autres documents détenus dans le cadre de l’exercice de leur fonction de journaliste, sauf si c’est en conformité avec les principes de droit prévus par les standards internationaux les plus élevés.
La déontologie donne aux journalistes professionnels le devoir de prendre toutes les précautions pour que leurs sources ne puissent être identifiées contre leur gré, afin de protéger la liberté de parole de ces sources d’information. Ils doivent respecter strictement l’anonymat demandé, quitte à subir des tracasseries de la part de ceux qui souhaiteraient y mettre fin.

IGFM






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