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Karim Wade a fait savoir qu’il ne répondrait plus aux interpellations des juges de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), quoi qu’il lui en coûtera. Le refus de l’ancien ministre de répondre aux juges spéciaux et sa posture qui se veut désormais radicale, sont motivés par le fait, dit-on, que ladite Cour est illégitime ; en cela qu’elle est composée par des magistrats «instrumentalisés» et «chargés de mener à bien le projet politique» de leurs commanditaires, entre autres faits reprochés à cette Cour. «Cette Cour est une juridiction politique ; Karim est un détenu politique», a, en substance, déclaré Me Diagne, l’un des conseillers de M. Wade.
Selon les partisans de Karim, le débat doit absolument se situer ailleurs, pour être clairement posé et, pourquoi pas, porté à l’attention aussi de la communauté internationale. La question fondamentale est ici celle de savoir pourquoi, concernant le cas de Karim, devrait-on préalablement procéder à un avis de manifestation d’intérêt pour désigner les juges de la Crei. Cette démarche est jugée «problématique» et «suspecte». Pour la simple raison, estime-t-on, que «les soumissionnaires de la Crei ont plutôt répondu à l’appel de l’argent, de l’avancement et de la promotion». Et qu’en conséquence, «ils ne peuvent pas être neutres».
Selon les conseillers de Wade-fils, «en acceptant de soumissionner, les juges sont clairement d’accord pour le respect du cahier des charges qui leur est imposé». Il se trouve que prioritairement, «le projet majeur des adversaires» de l’ancien ministre de l’Energie, de la Coopération internationale, des infrastructures et du Transport aérien, «c’est de le rendre inéligible». La détention de Karim Wade est donc «définitivement politique», dénonce-t-on.