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Echos du tribunal

Affaire Habré: 5 autres personnes poursuivies (procureur adjoint)


Mercredi 16 Avril 2014

Le procureur général adjoint près les Chambres africaines extraordinaires (CAE), Moustapha Kâ, a rappelé mardi à Dakar que cinq autres personnes sont également poursuivies dans l’affaire Hissène Habré, du nom de l'ancien chef de l'Etat tchadien.

''On a opté de poursuivre cinq personnes au lieu d’une seule personne. En dehors de Habré, il y a cinq autres personnes’’, a-t-il dit au cours d’un débat public sur la création, le rôle, les enjeux et l’action des CAE, soulignant que ‘’les statuts disent qu’on peut poursuivre le ou les principaux responsables’’.

Cette rencontre organisée au Centre de recherche ouest-africain (WARC, sigle en anglais) portait sur le thème: ''Les Chambres africaines extraordinaires, pourquoi au Sénégal et quels apports éventuels pour le Sénégal et l’Afrique ?’’.

Selon Moustapha kâ , ces personnes poursuivies ''sont des tortionnaires, d’autres sont des responsables de prisons où les exactions les plus graves ont été constatées par les organisations internationales et les Tchadiens. D’autres ont servi dans l’administration policière’’.

L'ancien chef d'Etat tchadien, Hissène Habré, au pouvoir entre 1982 et 1990, est en détention à Dakar. Il est accusé de "crimes de guerre, crimes contre l’humanité et actes de torture".

Les CAE, créées au sein des juridictions sénégalaises, sont chargées de son dossier. Elles ont démarré leurs activités en février 2013.

En août 2012, le Sénégal a donné son accord au projet de l’Union africaine (UA), pour juger Hissène Habré devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais, présidé par des juges africains nommés par l’organisation continentale.

M. Habré vit en exil à Dakar depuis la chute de son régime. Il avait été renversé par l’actuel président tchadien, Idriss Deby Itno, qui était un de ses proches collaborateurs avant d’entrer en rébellion.

Selon une commission d’enquête tchadienne, le régime de M. Habré a fait plus de 40.000 morts parmi les opposants politiques et parmi certains groupes ethniques.

APS





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