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Politique

Abou Abel Thiam, Porte-parole du Président de la République: “Un Etat, plus il est secret, plus il est fort”


Lundi 30 Avril 2012

Après la communication à tout va des Wade déchus le 25 mars dernier, faut-il s’attendre désormais au culte du secret avec Macky Sall ? Son porte-parole, Abou Abel Thiam, invité hier dimanche 29 avril de l’émission « Point de vue » de la Radio télévision nationale (Rts) déclare à ce sujet que « nous voulons travailler à préserver la confidentialité de la présidence de la République… » Par ailleurs, le président de la République, Macky Sall veut d’une majorité stable à l’Assemblée nationale. Même s’il n’a pas besoin d’une « majorité écrasante », a-t-il soutenu. Selon lui, le chef de l’Etat entend s’appuyer sur un groupe parlementaire majoritaire de sa coalition « Benno Bokk Yakaar » (Bby) pour gouverner en paix.


Abou Abel Thiam, Porte-parole du Président de la République: “Un Etat, plus il est secret, plus il est fort”
Abou Abel Thiam, porte-parole du président de la République invité  de l’émission « Point de vue » de la Radio télévision nationale (Rts) d’hier, dimanche 29 avril a déclaré qu’il ambitionnait, dans l’exercice de ses nouvelles fonctions, sauvegarder « la confidentialité et le caractère sacré » des premières institutions du pays que sont la présidence et le Président de la République. « Nous voulons travailler à préserver la confidentialité de la présidence de la République (…) Un Etat, plus il est secret, plus il est fort », a affirmé Abou Abel Thiam. « Nous entendons renvoyer aux Sénégalais une image positive, faite de sobriété et de transparence », a-t-il déclaré, ajoutant que « la dignité et le caractère sacré » de la présidence de la République doivent être sauvegardés. Après la communication à tout va des Wade déchus par les urnes du 25 mars dernier, faut-il s’attendre désormais au culte du secret d’Etat avec Macky Sall sur tous les dossiers? La nature a horreur du vide. Attention à la gouvernance des rumeurs.

Par ailleurs, le système sénégalais veut que le président de la République soit la clé de voute des institutions du pays. Une situation qui fait que tout part de la présidence de la République, tout lui revient. Mais, « le monarque républicain » a toute fois besoin d’une majorité parlementaire qui lui permette de gouverner en paix. Le nouvel homme fort du Sénégal, que la coalition qui l’a porté au pouvoir le 25 mars dernier invite à appliquer au plus vite les conclusions des Assises nationales et la charte de gouvernance qui en est issue, trouve lui, qu’il importe tout d’abord de disposer au Parlement d’une majorité « confortable » le 1er juillet prochain.   

Même s’il  n’a pas besoin d’une « majorité écrasante » à l’Assemblée nationale, mais d’un groupe parlementaire suffisant pour accompagner ses réformes, a déclaré hier dimanche 29 avril, son porte-parole Abou Abel Thiam. Il n’en demeure pas moins, que le nouveau président de la République aimerait bien être soutenu par le plus grand nombre de députés pour faire passer ses réformes, a souligné celui qui porte sa parole, invité de l’émission « Point de vue » de la Radio Télévision nationale (Rts).

  Pour en effet Abou Abel Thiam, « sa vocation n’est pas d’avoir une majorité écrasante (…) Il a seulement besoin d’une majorité politique, pour avoir des leviers qui lui permettent de mener son action gouvernementale », en toute tranquillité pourrait-on ajouter sans se tromper.

Pour disposer d’une telle majorité qui lui fournirait les moyens politiques  de « mener son action gouvernementale », le Président Macky Sall veut s’appuyer sur « toutes les forces politiques » qui l’ont fait élire le 25 mars avec 65,8% des suffrages valablement exprimés, a dit son porte-parole.

Une coalition qui veut aller encore ensemble aux élections législatives du 1er juillet. La volonté du chef de l’Etat d’aller aux élections législatives sous les couleurs de « Benno Bokk Yakaar » n’est point « signe de faiblesse », précise cependant, Abou Abel Thiam. Selon lui, Macky Sall entend seulement respecter des engagements pris dans ce sens lors de la campagne électorale en vue du second tour de l’élection présidentielle. Peut-être,  mais les plus de quarante points « apportés » par la coalition des douze plus un (le candidat recalé Youssou Ndour) perdants du 1er tour, ne sont pas étrangers assurément à la disponibilité présidentielle. Ils ont aidé au respect de la parole donnée, même si la confection des listes n’est pas sans heurts aussi bien au sein de la coalition qu’au niveau de ses différentes composantes.

A ce propos, Abou Abel Thiam a estimé que les remous notés ici et là au sein de certains partis membres de Bby, n’auront pas de conséquences graves sur la coalition. Pour lui, cette coalition doit s’employer à « restaurer la République, répondre aux attentes des populations et remettre le pays sur la voie du développement et de la transparence ».
SUDONLINE.SN



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