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’’Le changement d’un chef d’Etat est un grand moment dans la vie d’une nation. Ce sont deux actes importants que nous vivons aujourd’hui. Tout changement est une grâce. C’est l’occasion de changer des énergies, des visions’’, a soutenu l’abbé Alphonse Seck.
Le vicaire général de l’archidiocèse de Dakar s’est, par la même occasion, félicité du climat qui règne actuellement dans le pays. ’’Je suis heureux que ce moment se passe dans le calme. Ce matin, on voit que les Sénégalais sont à leurs occupations quotidiennes’’, a dit l’abbé Seck.
’’Pendant ce temps, a-t-il poursuivi, sur le plan protocolaire et symbolique, tout se passe bien, sans bouleversement’’.
Comme tout citoyen, il prie pour que ’’le nouveau président et son régime répondent à ’’l’essentiel des espoirs des Sénégalais’’, tout en reconnaissant que ’’toutes les attentes ne seront pas atteintes’’.
Le vicaire général a rappelé qu’une prière pour la paix pendant l’élection présidentielle a été dite depuis le mois de septembre 2011 par l’Eglise. ’’Dieu a exhaussé nos prières ainsi que celles de tous les Sénégalais, malgré les décès et la violence enregistrés avant le premier tour’’, a-t-il dit.
En outre, il a souligné que le cardinal Théodore Adrien Sarr a été choisi pour la résolution du conflit en Casamance. ’’Comme le nouveau président s’y est engagé, je crois que tout le monde doit l’aider. La paix sera complète au Sénégal si elle est définitivement installée en Casamance’’, a-t-il souligné.
Le guide religieux a dit aux Sénégalais que ’’le Président seul, ne peut pas changer le pays’’. Selon lui, ’’il faut que chaque citoyen mette la main dans la pâte’’.
Il a ajouté : ’’Après les législatives, la vie de la nation ne doit pas être seulement politique. Que ceux qui vont gouverner, gouvernent. Idem pour ceux de l’opposition et que les Sénégalais vaquent à leurs occupations’’.
(APS)