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AFRIQUE-BASKET: L'entraîneur national Moustapha Gaye prévient sur la menace des pays émergents


Mardi 6 Octobre 2015

La menace des pays émergents pour la reconfiguration du basket féminin est réelle. C’est le constat fait par le coach du Sénégal, Tapha Gaye qui invite ses dirigeants à s’investir pour prétendre rester au sommet.

Le Sénégal a reconquis son titre continental de basket féminin perdu en 2009. Mais pour retrouver cette couronne, à l’occasion de la 24e édition de l’Afrobasket, à Yaoundé (Cameroun), le détenteur du record de titre (onze) a dû batailler ferme. Car, ses «Lionnes» ont tellement fait face à une adversité féroce, même pour venir à bout de la jeune formation de l’Egypte. D’où l’interpellation du coach Moustapha Gaye pour attirer l’attention sur la montée en puissance des pays émergents.
«Ça fait un moment que je dis en Afrique, on (Sénégal) n’est plus les meilleurs. Pour gagner, il faut qu’on soit très très fort. Et c’est ça qui fait que, peut être, ça n’a jamais été évident. On a eu deux défaites, mais au finish on est champion. C’est fini l’ère où le Sénégal venait gagner tous ses matches à 20 ou 30 points. Ça n’existe plus», alerte le technicien.
D’ailleurs, tirant un premier bilan de l’Afrobasket 2015 que son équipe a remporté face au pays organisateur, le Cameroun (81-66), il invite à «revenir sur terre». «Il faut continuer à penser qu’on pourrait être championne d’Afrique, à l’avenir, en engageant des orientations nouvelles», estime-t-il.
Et de prévenir : «Toutes les équipes ont progressé, en Afrique. Maintenant, tout est serré, tout est compliqué, vous avez vu l’Angola championne d’Afrique en 2013 qui est 4e. Aujourd’hui, il y a des pays émergents qui arrivent. Quand je le disais, les gens pensaient que c’était du pessimisme. Mais loin de là. Nous avons quitté les jeux de Brazzaville à la 4e place et nous sommes arrivés championnes».
«Il y a le Mali qui revient. Le Mozambique, le Gabon et le Cameroun ont fait bonne figure. Tout le monde est là et au Sénégal, il faut qu’on croit davantage à nous et qu’on travaille davantage», fait-il le point.
Evoquant le sacre, le sélectionneur national du Sénégal avoue que «ça a été difficile, je le jure». En faisant allusion, évidemment, à la remise en cause de son choix sur les joueuses.
«Je le dis, parce que nous avons essuyé des critiques. Et je pense que certaines sont non fondées. On a pris la première liste avec Aya Traoré, Mame Diodio Diouf, Fatou Dieng. Tout le monde a crié au scandale disant qu’on prend des joueuses sans club. Aujourd’hui, Aya est Mvp du tournoi. Ça ne peut pas qu’être une louange pour moi», se désole l’entraîneur.
Selon lui, «le plus important aujourd’hui, c’est que toutes les composantes du basket se sont mobilisées pour aller vers ce titre». «L’Etat a joué sa partition, la fédération a été dynamique, les joueuses ont vraiment fait ce qu’il fallait faire et la volonté divine est venue dedans. Et aujourd’hui, nous sommes championnes d’Afrique», magnifie le technicien légendaire.

ACTUNET





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