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“Une question: pourquoi les chefs religieux du Senegal sont inaudibles face aux graves problèmes de notre pays? Pas un mot sur le meurtre de Ibrahima Samb. Rien sur PetroTimSall. Silence sur le chomage, les divorces, les crimes de tous ordres. Bouche cousue sur la mal gouvernance et les atteintes aux libertes democratiques. Bras croises quand les forces du desordre matent les combattants pour la democratie”, a posté le journaliste.
Poursuivant, Adama Gaye se demande si les chefs religieux ne sont pas des alliés des pouvoirs temporels, quels qu’ils soient. Il les invite à prendre la parole pour ne pas qu’ils soient considérés comme des complices du pouvoir: “Au nom de Dieu, parlez, faites-vous entendre de grâce. Ca devient plus que gênant, problématique, votre inexistence quand la nation hurle son désespoir. Clarification urgemment requise”, a ajouté Adama Gaye.
