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ACCORD ARCELOR MITTAL/ETAT DU SÉNÉGAL : Et si Blair y était pour quelque chose ?


Lundi 22 Décembre 2014

ACCORD ARCELOR MITTAL/ETAT DU SÉNÉGAL : Et si Blair y était pour quelque chose ?
Si Robert Mugabé avait mordicus refusé de céder la société d’acier Mozambicaine « Ziscosteel » à Arcelor Mittal, ce n’était point qu’une simple décision d’Etat. Il fallait, ni plus ni moins,  que le premier des zimbabwéens montre toute son antipathie envers Tony Blair, réputé, amicalement  très attaché au directeur de ladite société.  L’ami de ton ennemi est aussi ton ennemi. Mugabé devait, par ailleurs, se méfier de l’influence que celui qui l’a baptisé (vilainement) «  the gansgter gay » exerçait , à coup sûr, sur Mittal. Nous sommes en 1999 . Quinze ans plus tard, Tony Blair débarque, pour la première fois,  à Dakar pour une visite supposée se circonscrire dans un cadre d’échanges pour la mise en œuvre du Pse…quelques jours seulement avant l’accord Etat du Sénégal- Arcelor Mittal. Coïncidence bizarre ! 


Le devoir de mémoire et celui de rétablir les vérités peuvent conduire, parfois,  à faire des recoupements, des comparaisons , des connexions et déductions. Sans que nul ne soit en mesure  de dire que Blair a concouru à l’effectivité d’une signature d’agrément entre le Sénégal et Mittal, il peut être relevé que sa visite soudaine a été, pour le moins, bizarre. Ses accointances avancées avec le directeur de la société, le milliardaire Lakshimi Mittal, datent de bien longtemps . Les deux hommes sont ensemble sur tous les deals.  En Octobre 2011, Blair et son ami étaient au Kazakhstan. L’ex-premier ministre britannique avait obtenu un contrat pour représenter ce pays. Ceci après qu’il avait rencontré son ami et convaincu de consentir des efforts pour aider les kazacs à réduire le taux élevé de la corruption.  Mittal avait, pour l’occasion, mis sur la table la rondelette somme de 4 millions de livres. En 2002,  Blair devait encore intervenir pour aider le richissime indien à acheter un géant sidérurgique roumain un mois après que ce dernier a fait don d’une forte somme d’argent au parti travailliste.  

Bref, si Blair a réussi tout cela, dans des moments relativement serrés pour lui et avec des Etats au régime politique parfois radical, pourquoi ne le ferait-il pas avec un petit pays d’Afrique dont l’économie est végétative ? 

Dans tous les cas, il devient aisé de se poser certaines questions. A l’image de Ahmed Khalifa Niass qui s’est étonné de voir un Blair quitter l’Angleterre pour juste donner des conseils au Président Sall.
dakaractu



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